La Cédéao dénonce les réquisitions forcées au Burkina Faso

Une semaine que l’on est sans nouvelle de l’homme politique Ablassé Ouédraogo. Presqu’un mois que les proches de Daouda Diallo attendent de savoir ce qu’est devenu le représentant du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés du Burkina Faso. Leur point commun : s’être montré critique face à la junte militaire, ce qui a probablement entrainé un enrôlement militaire forcé. Des réquisitions et des méthodes que condamne la Cédéao dans un communiqué paru dimanche.

 

Une semaine après l’arrestation de l’ex-ministre Ablassé Ouédraogo, la Cédéao dénonce dans son communiqué de dimanche, la procédure « illégale et arbitraire » des réquisitions qui ont cours de manière récurrente au Burkina Faso contre ceux qui font entendre des voix dissonantes face au régime d’Ibrhaim Traoré.

La Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest exprime sa  « préoccupation » concernant « l’interpellation et la détention de personnalités politique et de la société civile par les autorités de la transition ». Une préoccupation suivie d’un « appel pressant pour la libération immédiate des personnes interpellées ». En outre, la Cédéao invite le pourvoir burkinabé à prendre toutes les mesures urgentes en vue d’un « retour rapide à l’ordre constitutionnel ».

La veille de la publication de ce communiqué, la famille d’Ablassé Ouédraogo avait diffusé un autre message dans lequel elle soulignait être sans nouvelle du leader du parti Le Faso autrement.


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