Afrique du Sud: les violences se poursuivent malgré les efforts des autorités

Les violences en Afrique du Sud ont coûté la vie à 45 personnes au moins. Ces violences ont débuté vendredi dans la région du KwaZulu-Natal, la région de Jacob Zuma, au lendemain de l'incarcération de ce dernier. Elles ont aussi touché Johannesbourg.

 

« Les agences des forces de l'ordre redoublent d'efforts pour stopper la violence et accroître leur déploiement sur le terrain », a indiqué ce matin le ministre de la Police Bekhi Kelle lors d'une conférence de presse conjointe avec les différents acteurs de la sécurité sud-africains.

En plus des forces légales déployées dont l'armée, les autorités ont annoncé impliquer des entreprises de sécurité privées. Dans son discours télévisé hier soir, le président Cyril Ramaphosa a souligné le caractère inédit de ces violences depuis l'avènement de la démocratie post-apartheid.

750 personnes arrêtées

Par ailleurs, plus de 750 personnes ont été arrêtées dans les provinces du Kwazulu-Natal et de Rauteng. Les enquêtes sont en cours. « Les instigateurs de la violence ne seront pas épargnés », a ajouté le ministre de la Police lors de son intervention. Les 48 prochaines heures sont critiques, assure de son côté Daniel Silke, analyste politique, car les violences pourraient s'étendre à d'autres régions du pays.

 

Durban et Soweto sont particulièrement touchés. Les images de pillages et de violences sont largement partagées encore aujourd'hui sur les réseaux sociaux. On y voit des centres commerciaux éventrés. Et des queues interminables aux pompes à essence et dans les supermarchés épargnés par les mises à sac. 

La Démocratic Alliance, le parti d'opposition à l'ANC au pouvoir, a annoncé qu'il allait intenter des poursuites judiciaires contre plusieurs membres de la famille Zuma, estimant qu'ils « attisent les flammes sur les réseaux sociaux en toute impunité ».


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