Décès de l'émir du Koweït, doyen de la diplomatie dans le Golfe

La télévision au Koweït avait interrompu ses programmes et diffusé des versets du Coran avant l'annonce officielle.

 

L'émir du Koweït, cheikh Sabah al-Ahmad al-Sabah est mort, mardi 29 septembre, à 91 ans, a annoncé le palais royal de ce riche pays pétrolier du Golfe.

"C'est avec une grande tristesse et un grand chagrin que nous pleurons (...) la mort de cheikh Sabah al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, émir du Koweït", a déclaré cheikh Ali Jarrah al-Sabah, ministre chargé des affaires royales dans un enregistrement diffusé à la télévision.

La télévision au Koweït avait interrompu ses programmes et diffusé des versets du Coran avant l'annonce officielle.

Après son hospitalisation le 18 juillet, le chef de l'État, arrivé au pouvoir en 2006, avait transféré "temporairement" une partie de ses pouvoirs au prince héritier, cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah. Ce dernier, son demi-frère âgé de 83 ans, devrait lui succéder.

 
 
 

Cheikh Sabah s'était ensuite rendu aux États-Unis fin juillet pour continuer un traitement médical, selon les autorités, qui n'avaient donné aucun détail sur la nature de sa maladie.

Il n'était pas clair dans l'immédiat si l'émir était toujours aux États-Unis au moment de sa mort où s'il était revenu dans son pays.

Un état de santé dégradé  

Cheikh Sabah était considéré comme l'architecte de la politique étrangère du Koweït moderne en étant à la fois un grand allié des États-Unis et de l'Arabie saoudite tout en entretenant de bonnes relations avec le rival de ces derniers, l'Iran.

Cheikh Nawaf Al-Ahmad Al-Jaber Al-Sabah a occupé plusieurs postes importants au sein du gouvernement et avait été nommé prince héritier en 2006, après un consensus de la famille dirigeante qui l'a choisi pour occuper ce poste, en raison de sa popularité au sein de la famille. 

 

 
 
Cheikh Sabah s'était ensuite rendu aux États-Unis fin juillet pour continuer un traitement médical, selon les autorités, qui n'avaient donné aucun détail sur la nature de sa maladie. 

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