Japon: 72 heures après le séisme, les infrastructures endommagées compliquent les opérations des sauveteurs

Des milliers de soldats et de sauveteurs venus de tout le Japon sont engagés dans une course contre la montre pour retrouver des survivants près de 72 heures après qu'un puissant séisme de magnitude 7,6 sur l'échelle de Richter a frappé la côte ouest de l'archipel, en particulier la péninsule de Noto le jour du Nouvel an. Les routes coupées, de fortes pluies, les infrastructures endommagées compliquent les opérations des sauveteurs. Selon un bilan provisoire, le séisme a fait a moins 81 morts et des centaines de blessés. Les maires des villes les plus touchées jugent insuffisants les efforts du gouvernement pour retrouver des survivants et acheminer de l'aide.

 

Trois jours se sont écoulés sur la côte ouest du Japon depuis le premier séisme qui a été suivi de plus de 600 répliques, dont certaines très fortes, ont coupé du reste du monde la péninsule de Noto, dans la préfecture d'Ishikawa. Près de 72 heures après la catastrophe, les chances de retrouver vivantes des personnes prises sous les décombres chutent. Et une cinquantaine d'entre-elles au moins restent toujours portées disparues.

Pas assez d'équipes spécialisées

Le Premier ministre, Fumio Kishida, a multiplié par cinq le nombre de militaires dépêchés dans les zones sinistrées. Mais, sur place, il n'y a pas assez d'équipes avec chiens spécialisés en recherche et sauvetages dans les décombres. Lorsque la presse demande au Premier ministre pourquoi il n'a pas accepté des équipes spécialisées venues de l'étranger, il répond que le temps manquait pour « créer un environnement permettant de les accueillir ».

Aide au compte-goutte

Trois jours après le séisme, l'aide matérielle arrive au compte-goutte. Les survivants, confrontés à des températures glaciales et au mauvais temps, sont toujours privés de nourriture, d'eau potable, de chauffage. Même ceux qui ont échappé de peu à la mort « ne peuvent survivre sans eau ni nourriture » se plaint le maire de Wajima. Une partie de l'aide est acheminée par voie maritime. Mais les plus gros navires des garde-côtes ne peuvent pas accoster, car le fond marin a été déformé par le tremblement de terre.


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