Royaume-Uni: Boris Johnson veut un nouveau paquebot symbole pour succéder au Brittania

Un navire pour servir les intérêts économiques et diplomatiques du Royaume-Uni. C’est le projet du Premier ministre britannique. Un symbole qui marque la sortie du pays de l’Union européenne et un moyen aussi de flatter les vieux sentiments impérialistes d’une frange de la population.

Un navire construit au Royaume-Uni par les Britanniques pour le rayonnement du pays. C’est le message que fait passer Boris Johnson. Prendre une place plus grande sur la scène internationale et rappeler le savoir-faire en matière de construction navale.

Donner une image forte

Son coût sera de 230 millions d’euros. Il accueillera des négociations commerciales, des sommets internationaux et naviguera sur tous les océans. Ce sera le garant de la sécurité et de la diplomatie de la nation. Il accompagnera le Premier ministre dans ses voyages officiels. La famille royale pourrait aussi l’utiliser dans ses déplacements. Une image forte de la puissance d’un Royaume-Uni indépendant, qui dépasse les frontières européennes pour s’ouvrir au monde.

Ce projet réjouit la majorité actuelle. À l’image du quotidien conservateur The Telegraph qui a fait campagne pour le remplacement du yacht royal, le Britannia, mis hors de fonction par le travailliste Tony Blair il y a 24 ans.

Le chantier doit commencer l’année prochaine, pour une mise en service dans quatre ans. Le navire sera baptisé en temps voulu a dit Boris Johnson. Mais un nom circule déjà : Prince Philip. Le mari de la Reine, mort il y a deux mois. Il s'était illustré dans la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale et avait pris une part importante dans la conception du Britannia.

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