Menace terroriste: Barack Obama tente de rassurer les Américains
Publié le 01/05/2014 | Ajouter un commentaire
Barack Obama a assuré jeudi qu'il n'y a pas de menace « spécifique et crédible » pesant sur les Etats-Unis. Le président américain s'est exprimé après un briefing avec les services de renseignement, afin de rassurer ses compatriotes avant les fêtes de fin d'année.
« En ce moment, nos services de renseignement et les professionnels du contre-terrorisme n’ont pas d’information spécifique, crédible, concernant une attaque sur notre territoire. »
Face à des Américains septiques, Barack Obama a tenu jeudi à se montrer rassurant : aucune menace terroriste « spécifique » ne pèse sur les Etats-Unis. Selon un récent sondage, ils sont une majorité à penser que le pays sera touché une nouvelle fois par un attentat, même s’ils refusent de changer leurs habitudes.
S’exprimant à l’issue d’un briefing avec les services de renseignement, le président américain a toutefois appelé ses compatriotes à « être vigilant ». Il a aussi rappelé les dernières mesures en cours d’examen : la restriction du système d’exemption de visa pour les Européens ayant voyagé dans des pays à risque, la réalisation d’un audit du système de visas familiaux pour éviter de laisser entrer des terroristes comme la jeune femme de San Bernardino et un redoublement de vigilance sur le contrôle des réfugiés.
« Nous renforçons les contrôles pour les visiteurs qui sont exemptés de visa et nous travaillons avec le Congrès pour améliorer encore ce système, a-t-il précisé. Chaque réfugié qui entre aux Etats-Unis sera, comme aujourd’hui, contrôlé de la manière la plus sévère, plus que tout autre voyageur : deux ans d’attente et des vérifications biométriques. »
Barack Obama le reconnaît, la menace évolue et les services de renseignement doivent s’adapter au même rythme. Notamment concernant la surveillance des réseaux sociaux et des communications cryptées. Mais sur ce point qui fait débat aux Etats-Unis, le président n’a pas donné de détail.
Barack Obama a enfin alerté sur la difficulté de « détecter » « des loups solitaires comme celui de San Bernardino, dans la mesure où ils sont isolés, la plupart du temps auto-radicalisés ».