Le groupe français TotalEnergies amorce son «repli» de Russie

Publié le 28/04/2022 | Ajouter un commentaire

TotalEnergies entame son repli de Russie, le groupe français étant critiqué de toutes parts pour son maintien en dans le pays depuis le début de l'invasion russe en Ukraine. La facture russe s'est finalement avérée trop salée pour l'entreprise, notamment concernant la réalisation du projet Arctic LNG 2.

 

TotalEnergies commence à tourner la page en Russie, a indiqué mercredi 27 avril le porte-parole du géant français des hydrocarbures. Le groupe a annoncé une dépréciation de 4,1 milliards de dollars d'actifs sur le projet Arctic LNG 2.

Ce gigantesque site de production, dont l'entreprise française détient 10%, devait réaliser sa première livraison de gaz naturel liquéfié depuis la Sibérie en 2023. Mais les sanctions prises contre la Russie feraient peser davantage de risques sur la capacité d'exécution de ce projet.

Le géant français des hydrocarbures avait déjà décidé le 22 mars de ne plus enregistrer de réserves prouvées au titre d'Arctic LNG 2 et de ne plus apporter de capital au projet, « compte tenu des incertitudes que font peser les sanctions technologiques et financières sur la capacité à réaliser le projet en cours de construction ».

De nouvelles sanctions depuis début avril

TotalEnergies avait déjà pris quelques distances avec Moscou s'engageant à ne plus acheter de pétrole et de produits pétroliers russes au plus tard à la fin de l'année. Il avait par ailleurs annoncé qu'il n'apporterait plus de capital à de nouveaux projets en Russie.

Mais depuis cette date, le 8 avril, « de nouvelles sanctions ont effectivement été adoptées par les autorités européennes, interdisant notamment l'exportation depuis le territoire de l'Union européenne de biens et technologies destinés à la liquéfaction du gaz naturel au profit d'une société russe », constate le groupe.

Cette annonce intervient alors que le ministre russe du Commerce et de l'Industrie, Denis Mantourov, a annoncé un peu plus tôt que le fabricant automobile français Renault était en négociation pour vendre sa participation dans le constructeur automobile russe AvtoVAZ à un institut scientifique russe spécialisé dans l'automobile.


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