Ligue des champions : le PSG et Pochettino en quête de revanche face au Bayern Munich

Dans sa quête d'une première Ligue des champions, le PSG retrouve mercredi en quarts de finale le Bayern Munich qui l'a privé d'un premier sacre en août dernier. L'occasion pour les Parisiens de prendre leur revanche.

 

Le quart de finale PSG-Bayern Munich va avoir un goût de déjà-vu, mercredi 7 avril. D'abord parce que c'est une redite de la finale de l’édition 2020 de la Ligue des champions, remportée 1 à 0 par les Bavarois. Un déjà-vu car Mauricio Pochettino a aussi croisé l'an dernier la route des Allemands alors qu'il officiait encore sur le banc de Tottenham. Une rencontre qui s'était conclue sur un cinglant 7 à 2 à domicile. Les Parisiens ont donc la lourde tâche de cautériser ces deux plaies, même s’ils refusent de parler de "revanche".

Éteindre le souvenir de l'Estadio da Luz

La dernière fois que le PSG a croisé le Bayern, l'été dernier à Lisbonne, le club allemand a brisé son rêve d'enfin soulever la Coupe aux grandes oreilles, au terme d'une soirée qui avait laissé Neymar en larmes sur la pelouse. Plus de sept mois après ce crève-cœur de l'Estadio da Luz au Portugal, les ambitions restent intactes : "[La finale perdue] est dans la tête, toujours, mais il ne faudra pas s'en servir, c'est un autre contexte, sur deux matches", a assuré l'attaquant Kylian Mbappé sur TF1.

"[La finale d'août 2020] n'est pas un match référence pour nous, analyse Mauricio Pochettino, l'entraîneur parisien. Nous étions seulement spectateurs de cette finale [il est arrivé au PSG avec son staff en janvier dernier, NDLR]. La revanche sportive existe toujours, mais je ne crois pas que ce soit une revanche."

 

Dans le même temps, l'Isar a coulé sous les ponts de Munich, mais le Bayern reste la même formation dominante. Invaincu depuis 19 rencontres en Ligue des champions, le "Rekordmeister" part comme favori de cette double confrontation.

"Je ne sais pas pour l'adversaire mais pour nous, cela n'a rien à voir. C'est un nouveau match, une nouvelle équipe et un nouvel entraîneur. Tout est différent à Paris. Nous voulons avancer en demi-finale et en finale. Nous devons pour cela être très concentré. Voilà notre tâche", estime Hansi Flick, l'entraîneur du Bayern.

L'humiliation face au Bayern, le début de la fin de Pochettino chez les Spurs

Parmi les 19 rencontres consécutives en Ligue des champions sans défaite du Bayern Munich, il y en a une qui doit laisser un goût amer dans la bouche de Mauricio Pochettino. Le 1er octobre 2019, les Bavarois avaient humilié le Tottenham de l'Argentin dans son stade à Londres.

C'était le choc du groupe B, entre les futurs champions d’Europe et le finaliste malheureux de la précédente édition. Si Tottenham avait ouvert le score, le Bayern avait ensuite repris l’avantage par Lewandowski puis Kimmich pour mener à la pause (2-1). Avant de terrasser leurs adversaires en seconde période grâce à un nouveau but de l’avant-centre polonais et surtout un quadruplé de Serge Gnabry.

Score final : 2-7. Un mois et demi plus tard, le club londonien se séparait de l’entraîneur qui l’avait amené quelques mois plus tôt en finale de la Ligue des champions.

Des absents de poids des deux côtés

Serge Gnabry sera un de souci de moins pour Mauricio Pochettino ce soir. L'international allemand a été déclaré positif au Covid-19 mardi. Hansi Flick devra également faire sans le buteur Robert Lewandowski, touché à un genou avec la sélection polonaise.

En l'absence des deux hommes, le technicien devrait donc logiquement reconduire l'attaque qui a joué samedi contre Leipzig (1-0), avec l'ancien Parisien Eric Maxim Choupo-Moting en pointe, Kingsley Coman et Leroy Sané sur les ailes, et Thomas Müller en électron libre.

"Le Bayern est bien organisé, défend haut. Il ne faudra pas leur laisser des occasions de nous contrer", a expliqué "Poche".

Les Bavarois sont surtout "un effectif fort" comme l'a remarqué Pochettino, dont les rangs sont également dépeuplés. Les absences de Marco Verratti, Alessandro Florenzi (Covid-19), Leandro Paredes (suspendu), Layvin Kurzawa (mollets) et Mauro Icardi (cuisse) le privent de cinq titulaires du succès (4-1) au Camp Nou, en février dernier face au Barça.

"Il nous manque des joueurs, mais le plus important, c'est la force collective, a estimé le technicien. Pour nous, il s'agit de prouver à nous-mêmes que nous sommes capables de battre un rival comme le Bayern qui a montré qu'il était le meilleur club d'Europe aujourd'hui. C'est ce défi là qui nous motive."

 
 

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