Centrafrique: le gouvernement salue l’extradition du chef rebelle Armel Sayo, arrêté au Cameroun
Publié le 14/05/2025 | Ajouter un commentaire
En Centrafrique, dix jours après l'extradition du chef rebelle Armel Sayo à Bangui, le gouvernement a enfin réagi. Ce chef du groupe armé de la Coalition militaire pour le salut du peuple (CMSRP) avait repris les armes en 2024, malgré la signature de l’accord de paix en 2019. Le gouvernement a salué son arrestation en janvier, au Cameroun.
Armel Sayo, chef du groupe armé de la Coalition militaire pour le salut du peuple (CMSRP), faisait partie de l'accord politique pour la paix et la réconciliation signé en 2019 entre le gouvernement et 14 groupes armés. Il avait repris les armes l'année passée en menaçant de renverser le régime au pouvoir en République centrafricaine (RCA).
Arrêté en janvier dernier au Cameroun alors qu'il s'apprêtait à voyager en France, Armel Sayo a finalement été transféré à Bangui après quatre mois de détention à Yaoundé. L'ancien ministre de la Jeunesse est poursuivi pour atteinte à la sûreté intérieure de l'État, rébellion et crimes contre l'humanité.
Dans un entretien à notre correspondant à Bangui, Rolf Steve Domia-leu, le porte-parole du gouvernement Maxime Balalou a salué la diplomatie agissante entre la RCA et le Cameroun. Il a rassuré que « tous les auteurs et co-auteurs répondront de leurs actes devant la justice ».