Niger: premier signe de vie de l’otage Alassane Souleymane, un mois après son enlèvement
Publié le 17/02/2025 | Ajouter un commentaire
Au Niger, un premier signe de vie de l’otage Alassane Souleymane, un mois après son enlèvement. Ce haut fonctionnaire nigérien a été enlevé le 11 janvier dans le parc national du W, au sud du pays, à la frontière avec le Burkina Faso, par le Jnim, le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Alassane Souleymane lance un appel au Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Il apparaît le regard hésitant, lisant un message qu’il tient entre ses mains, tout en levant le regard vers la caméra… Alassane Souleymane se racle la gorge, dit qu’il se porte très bien, puis demande aux autorités nigériennes d’intervenir pour sa libération, afin, dit-il, de rejoindre rapidement sa famille.
Ancien directeur général de l’OPVN, l’Office des produits vivriers du Niger, il a été kidnappé le 11 janvier. Il se trouvait dans son jardin dans la périphérie du parc national du W, à la frontière entre le Niger, le Burkina Faso et le Bénin.
L’enlèvement est revendiqué par le Jnim, une organisation terroriste affiliée à al-Qaïda et opérant dans la région des trois frontières. Aucune exigence précise ni demande de rançon n’a été formulée.
La vidéo de 40 secondes, enregistrée le 12 février, n’est visible sur les réseaux sociaux que depuis ce samedi 15 février. Le même jour à Niamey s’ouvraient les assises nationales qui se tiennent pendant cinq jours.
Les autorités militaires au pouvoir n’ont pas réagi à cette prise d’otage, ni à celle, le même jour, de la travailleuse humanitaire Eva Gretzmacher, dans le nord du Niger, à Agadez. Le Jnim avait démenti, dans un communiqué, toute implication dans le rapt de la ressortissante autrichienne.