Afrique du Sud: une première éclaircie dans la pandémie

L’Afrique du Sud reste l'épicentre de la pandémie sur le continent avec plus de 640 000 contaminations recensées. Le virus a déjà provoqué la mort de plus de 15 000 personnes selon les chiffres officiels. Mais la situation semble s'améliorer ces dernières semaines.

Les autorités restent encore prudentes, mais sur place, la vie reprend peu à peu son cours. Il semble que le plus gros de la tempête soit passé. C’est en tout cas ce qu'estime le gouvernement sud-africain.

Au plus fort de l'épidémie, en juillet, le pays enregistrait près de 13 000 nouveaux cas par jours, alors qu’au cours de ces dernières 24 heures, moins de 2 000 nouvelles contaminations ont été détectées. Les autorités se réjouissent aussi d’une baisse des admissions dans les hôpitaux et les centre de tests.

 

Levée de certaines restrictions

Grâce à ces chiffres encourageants, les Sud-Africains peuvent désormais jouir de nouvelles libertés. Le gouvernement a prolongé l’état de catastrophe naturelle et une partie du confinement est toujours en place, mais les restrictions sont beaucoup moins strictes qu’auparavant.

Le pays est désormais en niveau 2 d’alerte sanitaire sur une échelle de 5. La vente d’alcool et de cigarettes a repris, les restaurants et les bars ont pu rouvrir, ainsi que les lieux de culte avec une limite de 50 personnes. Enfin la Ligue professionnelle de football a pu terminer sa saison, sans spectateurs. En revanche, les frontières internationales restent encore fermées, et un couvre-feu est toujours en vigueur à partir de 22 heures.

Les Sud-Africains semblent s’être plutôt adaptés à cette nouvelle vie post-Covid, se pliant sans problème au port du masque. Et le président Cyril Ramaphosa a suggéré que de nouvelles mesures pourraient peut-être être levées à partir de la semaine prochaine.

Une crise économique et sociale

Néanmoins, le pays doit désormais faire face à la crise économique qui découle de la pandémie. L’Afrique du Sud a été très durement frappée avec un premier indicateur : la croissance s’est contractée de 51%.

C’est une très mauvaise nouvelle pour l’emploi, alors que 30% de la population était déjà au chômage avant l’apparition du coronavirus. Le plan de reprise économique est donc le nouveau combat de Cyril Ramaphosa, qui devra néanmoins garder un œil sur la courbe des contaminations pour éviter une deuxième vague.

 
 

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