Semaine africaine du climat: «les 100 millions de dollars par an ne sont plus d'actualité»

Environ 1500 experts, dirigeants et représentants de la société civile prennent part à ce rendez-vous clé, à trois mois de la COP 27 en Égypte.

 

« Les pays africains sont régulièrement frappés par des cyclones meurtriers. La montée du niveau de la mer menace des mégalopoles », a rappelé le président gabonais, Ali Bongo, s’adressant aux participants à la rencontre de Libreville.

Son ministre des Eaux et Forêts, Lee White, a été plus alarmant. « En Afrique, le changement climatique est une question de vie et de mort. Et si l'on n'arrive pas à freiner ce problème, dans 30 à 40 ans, le continent sera complètement déstabilisé. »

À Libreville, il ne s’agit pas de négocier un accord. Les 1 500 participants ont la mission de proposer des actions ou des solutions aux dégâts provoqués par le changement climatique.

Pour sa part, la société civile fait pression afin que l’Afrique exige du G20 la concrétisation de ses promesses.

Pour Tanguy Gahouma, président du groupe des négociateurs africains lors de la COP 26 à Glasgow, « les 100 millions de dollars par an qui étaient promis ne sont plus d'actualité parce qu'ils ne correspondent plus aux objectifs actuels. Ils ont été promis à Copenhague [COP15 en 2009, NDLR] et aujourd'hui, nous devons passer à de nouveaux objectifs en cohésion avec les réalités du terrain. »

La feuille de route issue de Libreville sera la position commune de l’Afrique à la COP 27 en novembre prochain en Égypte.


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