Démission du Premier ministre soudanais: «Il a manqué de caractère pour s’imposer face aux militaires»

Après une nouvelle journée de mobilisation contre la confiscation du pouvoir par les militaires, le Premier ministre Abdallah Hamdok, visage civil de la transition au Soudan, a annoncé sa démission dimanche 2 janvier, plus de deux mois après un coup d'État suivi d'une répression qui a fait 56 morts dans le pays. Qu'est-ce que cela préfigure pour le pays ?

 

Abdallah Hamdok était considéré comme un « traître » par les manifestants pro-démocratie depuis qu'il avait accepté de revenir à son poste le 21 novembre dernier, moins d'un mois après le coup de force du général Abdel Fattah al-Burhan. Depuis l’indépendance du Soudan il y a 65 ans, les manifestants le clament : ils ne veulent « ni partenariat, ni négociation » avec l'armée. L’analyse de Marc Lavergne, directeur de recherche émérite au CNRS, spécialiste du Moyen-Orient et de la Corne de l'Afrique. 


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