Plusieurs dizaines de candidats de tous bords candidats à la présidence libyenne

La Haute commission électorale (HNEC) a annoncé ce lundi soir la fin du délai de dépôt de candidatures pour la présidentielle du 24 décembre. La conférence de presse qui devait avoir lieu aujourd'hui a été repoussée à demain « en raison de la grande affluence » selon la commission.

 

Une dizaine de candidatures a été déposée aujourd'hui. Près de 80 candidats se sont finalement présentés à la présidentielle du 24 décembre prochain, mais l'acceptation de leurs dossiers n'est pas définitive ; elle n’est qu’à sa première étape. Les dossiers seront transférés chez le procureur général de Tripoli pour examen avant la décision finale.

Les candidats viennent de tous bords. Saïf al-Islam, le fils cadet du colonel Kadhafi, le maréchal Khalifa Haftar, l'homme fort de l'Est libyen et le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah se hissent à la tête du peloton. Mais la candidature de ces trois chefs fait déjà polémique auprès d’une partie de la population.

Certains considèrent que Saïf al-Islam et Haftar sont des « criminels de guerre ». Quant au Premier ministre, beaucoup estiment qu'il n'a pas le droit de se présenter au vu de la loi électorale et en raison de son engagement à ne pas concourir lors de l'accord politique de Genève, il y a près d'un an.

Si leur candidature, comme d’ailleurs celle de Aguila Saleh, chef du Parlement, n’est une surprise pour personne, celle de Bachir Saleh, l’ancien secrétaire particulier du colonel Kadhafi, a créé la surprise. Il est rentré d’exil la semaine dernière.

Parmi les candidats connus figurent également l'ancien chef de gouvernement Ali Zaïdan et l'ancien ministre du Pétrole Ali al-Issaoui. On trouve par ailleurs sur la liste des prétendants des anciens diplomates, des chefs de partis politiques, des militants de la société civile et des droits de l'homme, un acteur et une seule femme : Layla Ben Khalifa, militante des droits de l'homme et chef du Mouvement national libyen. 

Reste désormais à la justice d'examiner les dossiers pour les valider ou non avant le 6 décembre.


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