RDC: la nomination de Denis Kadima à la tête de la Céni suscite la grogne de l'opposition

En République démocratique du Congo (RDC), une nouvelle crise politique s'ouvre après la validation, par l'Assemblée nationale, du choix de Denis Kadima à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), sans consensus entre les confessions religieuses.

 

Catholiques et protestants, les deux plus grandes confessions du pays sont opposées à ce choix qui hérisse aussi les proches de l’ancien président Joseph Kabila, certains alliés du président Félix Tshisekedi et la société civile.

Hier mardi 19 octobre à Kinshasa, l’opposant Martin Fayulu à la tête de la coalition Lamuka a appelé à la mise en place d’un « front » pour des manifestations intenses dans le pays. L’objectif est de faire reculer Félix Tshisekedi qui est censé investir Denis Kadima par une ordonnance. À l’Assemblée nationale, c’est par un vote à main levée que son nom a été entériné.

L’opposant qui hausse le ton, au micro de notre correspondant Pascal Mulegwa, n’a plus de doute : pour lui Denis Kadima est un proche de Tshisekedi.

« Un tel affront, dirigé une fois de trop contre le peuple congolais est simplement inacceptable et mérite une réponse appropriée à la hauteur de la provocation. Je lance solennellement un appel à toutes les forces politiques et sociales du pays réellement acquises au changement, à la constitution d’un grand bloc patriotique, contre la dictature fasciste qui se met en place dans la négation et le mépris total de la souveraineté du peuple congolais. Ce bloc aura pour mission principale de mener des actions sur le terrain, afin de faire échec à ces macabres projets de fraude électorale. Je demande au peuple congolais de se tenir prêt pour de grandes manifestations ».


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