Pegasus: une arme pour les dictateurs selon la presse israélienne

Pas de réaction officielle après les révélations sur l'utilisation du logiciel israélien Pegasus pour la surveillance par de nombreux gouvernements de militants de droits de l'homme, d'activistes politiques et de journalistes un peu partout dans le monde. Les médias, eux, rebondissent sur cette affaire.

 

C’est le quotidien économique The Marker qui publie en Israël les détails de l’enquête menée par 17 rédactions mondiales. Pour le journal, le cyberespionnage est l’arme parfaite pour les dictateurs de tout genre. Les fusils et les tanks, cela passe mal sur les photos. Mais la cybertechnologie, c’est transparent et facile à nier, fait remarquer encore le quotidien.

Même ton pour l'éditorialiste du Yediot Aharonot qui parle d’un échec israélien. Les nouvelles technologies, c’est la locomotive qui fait progresser l'économie israélienne, écrit le journal. Mais la start-up NSO c’est le revers de la carte. Les ministères israéliens des Affaires étrangères et de la Défense auraient dû tirer la sonnette d’alarme et faire remarquer que les transactions de l’entreprise qui a mis au point le logiciel malveillant Pegasus n’ont rien à voir depuis longtemps avec la lutte contre le terrorisme.

Le quotidien Haaretz, lui, le souligne : « Dans de rares cas, mais qui existent tout de même, des journalistes piratés par le Pegasus ont été tués après avoir été choisis comme cibles ». Et selon d’autres articles NSO n’est pas seul, plusieurs autres groupes israéliens se livrent aux mêmes genres d’activités.


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