Migrants: à Athènes, le pape dénonce une Europe «déchirée par les égoïsmes nationalistes»

Lors d’une déclaration sur le sujet des migrants au porte de l’Union européenne, le souverain pontife a fustigé l’Europe, estimant qu’elle était « déchirée par les égoïsmes nationalistes ».

 

C’est lors de sa première journée à Athènes que le pape François a tenu ces propos : « La communauté européenne, déchirée par les égoïsmes nationalistes, apparaît parfois bloquée et non coordonnée, au lieu d'être un moteur de solidarité ».

Arrivé en fin de matinée ce samedi dans la capitale grecque, le souverain pontife s’est exprimé devant la présidente de la République hellénique Katerina Sakellaropoulou et le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis ainsi qu'un parterre de personnalités catholiques et de la société civile qui l'ont chaudement applaudi au palais présidentiel d'Athènes.

Je voudrais exhorter une fois de plus à une vision globale et communautaire de la question migratoire et insister à prêter attention aux plus démunis

 

Le Pape François lors d'un discours à Athènes, en Grèce.

 

Son discours s’ajoute à celui tenu la veille à Chypre, où le pape a fustigé « le mur de la haine » dressé contre les migrants, dont cinquante seront transférés à Rome, selon Nicosie.

Après Athènes, le pape se rendra à Lesbos, l’île grecque qui fait face depuis plusieurs années à un fort afflux de migrants traversant la mer Méditerranée.

Outre la question migratoire, le pape François a également noté ce samedi « un recul de la démocratie, et pas seulement sur le continent européen », et estimé que « la démocratie exige la participation et l'implication de chacun », quand « l'autoritarisme est expéditif et les assurances faciles offertes par les populismes semblent tentantes ».  


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