Covid-19 : plus de 600 000 morts aux États-Unis, levée des restrictions en Californie et à New York

Les États-Unis comptabilisent 600 185 morts du Covid-19, selon les chiffres de l’université Johns Hopkins, mardi. Grâce à leur campagne de vaccination, les États de New York et de la Californie ont levé les dernières restrictions.

 

Plus de 600 000 personnes sont décédées du Covid-19 aux États-Unis depuis le début de la pandémie : un triste seuil franchi au moment où le pays achève peu à peu sa réouverture, avec la levée des restrictions dans deux des États les plus peuplés.

Le virus a emporté plus de 600 185 personnes dans le pays, selon les chiffres mardi 15 juin après-midi de l’université Johns Hopkins, qui font référence. Un "triste jalon", a déploré le président Joe Biden, en appelant les Américains à se faire vacciner "dès que possible".

Les restrictions levées en Californie et à New York

Grâce à la campagne de vaccination, le nombre de décès quotidiens a en effet considérablement baissé, et permis un quasi retour à la normale dans la majorité du pays.

 

Presque toutes les restrictions ont été levées mardi en Californie. Exit les masques pour les personnes vaccinées dans la plupart des lieux publics, ainsi que les limitations de capacité pour les restaurants et autres établissements, s’est réjoui le gouverneur Gavin Newsom lors d’une cérémonie organisée pour marquer "la réouverture complète de l’économie californienne".

Idem à New York, qui a atteint les 70 % d’adultes ayant reçu au moins une dose de vaccin, permettant au gouverneur d’annoncer là aussi la levée des dernières restrictions. Un symbole, sachant que New York avait été, durant de longues semaines, l’épicentre de l’épidémie l’année dernière, avant que la Californie ne devienne à son tour l’un des principaux foyers de coronavirus au cours de l’hiver.

Le plus lourd bilan lié au coronavirus

La barre des 500 000 décès avait été dépassée fin février, il y a un peu moins de quatre mois. À titre de comparaison, un mois seulement s’était écoulé entre le cap des 400 000 et 500 000 morts. Le nombre de décès quotidiens se situe désormais à un peu plus de 300 par jour en moyenne, selon les Centres de lutte et de prévention des maladies (CDC), principale agence fédérale de santé publique du pays.

"Il y a toujours trop de vies perdues", a déclaré lundi Joe Biden, en évoquant une "vraie tragédie". "Mes pensées vont à tous ceux qui ont perdu un proche", a-t-il dit depuis Bruxelles, où il se trouvait alors pour le sommet de l’Otan.

Les États-Unis sont de loin le pays enregistrant le plus lourd bilan lié au coronavirus, selon les données officielles communiquées par les autorités dans le monde, devant le Brésil et l’Inde.

La campagne a été menée tambour battant par les autorités depuis l’autorisation des premiers vaccins en décembre. Mais son rythme a depuis très fortement ralenti et les personnes non vaccinées restent toujours vulnérables face à la maladie.

Un peu plus de 53 % de la population américaine, soit 174 millions de personnes, a déjà reçu au moins une dose de l’un des trois vaccins autorisés dans le pays, selon les autorités sanitaires. Joe Biden a fixé comme objectif que 70 % des adultes aient reçu au moins une dose au 4 juillet, jour de la fête nationale.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens s’est quant à lui récemment mis à stagner, s’installant sur un plateau d’environ 13 000 cas recensés chaque jour.

La vaccination pour combattre le variant Delta

 

Dans ce contexte, les experts s’inquiètent de l’arrivée du variant Delta, initialement apparu en Inde, davantage transmissible et qui "pourrait être associé à des cas plus sévères", a averti la semaine dernière le Dr Anthony Fauci conseiller de la Maison Blanche.

Ce variant représente actuellement environ 10 % des cas dans le pays. Mais il pourrait peu à peu remplacer le variant Alpha, apparu en Angleterre, comme variant dominant.

Les vaccins restent "heureusement" efficaces contre Delta, a ajouté le Dr Fauci.

"Un taux élevé de vaccination est la meilleure façon de combattre le variant Delta", a tweeté lundi Ashish Jha, chercheur à l’école de santé publique de l’université Brown, tout en se déclarant "inquiet" face à sa dissémination "rapide". Or, environ un tiers de la population américaine n’a pas prévu de se faire vacciner pour le moment, selon un sondage fin mai de la Kaiser Family Foundation.


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