Le pétrole poursuit sur la lancée après l'Opep+

Les prix du pétrole brut «ont grimpé hier (jeudi) et continuent d'augmenter ce matin après que le ministre saoudien de l'Énergie Abdel Aziz ben Salmane a insisté sur l'importance d'une conformité à 100%» des membres de l'Opep+ au regard de leurs quotas de production, a expliqué Al Stanton, analyste de RBC.

Les prix du pétrole continuaient leur progression vendredi, après trois séances consécutives de hausse et au lendemain de la réunion mensuelle des ministres de l'Opep+ qui a permis de rassurer le marché.

Vers 09h35 GMT (11h35 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 43,47 dollars à Londres, en hausse de 0,39% par rapport à la clôture de jeudi. À New York, le baril américain de WTI pour octobre gagnait 0,32% à 41,10 dollars. Depuis lundi, les deux cours de référence ont gagné aux alentours de 10%, retrouvant des niveaux comparables au début du mois de septembre.

 

Les prix du pétrole brut «ont grimpé hier (jeudi) et continuent d'augmenter ce matin après que le ministre saoudien de l'Énergie Abdel Aziz ben Salmane a insisté sur l'importance d'une conformité à 100%» des membres de l'Opep+ au regard de leurs quotas de production, a expliqué Al Stanton, analyste de RBC.

Le demi-frère du puissant prince héritier Mohammed ben Salmane, chef de file de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), a haussé le ton jeudi contre les mauvais élèves dont les pratiques «entachent la réputation et la crédibilité» du cartel en marge de la réunion désormais mensuelle de suivi de l'accord Opep+.

 

Deux mauvais élèves, le Nigeria et l'Irak, sont régulièrement dans le collimateur et accusés de dépasser le niveau de production qui leur est assigné. «La surproduction cumulée a atteint 2,38 millions de barils par jour (mbj) de mai à août», a rapporté Stephen Brennock, de PVM, un surplus qui devra être compensé d'ici décembre. «Comme prévu, l'alliance des producteurs n'a pas recommandé de modifier l'accord actuel», a également noté Stephen Brennock.

Les producteurs avaient décidé en avril de réduire leur production conjointe de 9,7 mbj aux mois de mai et juin afin de relancer des prix déprimés par la pandémie de Covid-19. Depuis, ces coupes drastiques ont été allégées progressivement: au 1er août, les membres de l'Opep+ sont censés diminuer leur production de 7,7 mbj (sans compter les éventuels rattrapages des retardataires) puis de 5,8 mbj de janvier 2021 à avril 2022, voire au-delà.


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