Racisme et désinformation: Facebook fait le ménage

Facebook a banni mardi des groupes se réclamant de la mouvance d'extrême-droite américaine "Boogaloo", une action de plus du réseau sous forte pression pour purger la plateforme des contenus racistes, violents, haineux et aussi trompeurs.

Désormais classé dans la catégorie "individus et organisations dangereuses", "ce réseau violent est banni de toute présence sur notre plateforme et nous retirerons tous les contenus qui le soutiennent, en font l'apologie ou le représentent", a détaillé un communiqué. Quelques heures auparavant, Facebook avait annoncé de nouvelles règles de hiérarchisation des articles sur le fil d'actualité des utilisateurs, pour favoriser l'information de qualité et lutter contre la désinformation et le sensationnalisme stérile.

Et vendredi, déjà, Mark Zuckerberg avait ouvert le bal des concessions. Le patron du groupe californien a déclaré que Facebook retirerait désormais plus de types de publicités "incitant à la haine", et masquerait les messages considérés problématiques des politiques, jusqu'à présent tolérés tels quels.

Le géant des réseaux sociaux, accusé de laxisme sur la désinformation politique et les contenus toxiques, fait en effet face à un boycott sans précédent. Les reproches ne sont pas nouveaux, mais dans le contexte des manifestations contre le racisme systémique aux Etats-Unis, des associations ont appelé les marques à frapper là où ça fait mal: les revenus publicitaires.

Près de 200 sociétés, dont Coca-Cola, Levis, Unilever et Starbucks, boycottent désormais Facebook pour tout le mois de juillet, voire au-delà, et demandent à l'entreprise de revoir sa copie sur ces sujets.


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